The Elder Scrolls
La saga commence avec The Elder Scrolls sortie en une année bien éloigné de la notre.
(http://www.abandonware-france.org/ltf-jeu.php3?id=50)
Vint ensuite une suite, the Elder Scrolls 2 : Daggerfall sortie en 1996.
(http://www.abandonware-france.org/ltf-jeu.php3?id=51)
Je ne peux pas dire grand-chose sur ces 2 jeux car je n'y ai pas joué.
En 2002, sort un chef d'œuvre dans le monde du RPG PC : the Elder Scrolls 3 : Morrowind.
Une liberté de jeu inconnue jusqu'alors. Un nombre de possibilité de jeu différente impressionnante. Mais aussi un nombre de bugs impressionnant qui ne verront venir qu'un seul et unique patch ne les corrigeants pas tous. Pourtant, Morrowind a une durée de vie impressionnante pour un tel jeu puisque aujourd'hui encore beaucoup de personnes y jouent.
Pourquoi ? Simple : les développeurs ont fournis avec le jeu un éditeur très perfectionné et cela a permis à de nombreux fans de créer des mods divers et variés (armes, armures, bâtiments, quêtes, correctifs, PNJ, améliorations graphiques et sonnores) prolongeant la durée de vie. Par la suite 2 Add-on sont sortis : Tribunal et Bloodmoon.
Le 23 mars 2006, arrive enfin the Elder Scrolls 4 : Obkivion.
L'histoire : Vous débutez l'aventure dans les geôles de la cité impériale et l'empereur lui-même vient vous confier une quête et vous faire sortir par un passage secret. Dès lors la grande aventure commence.
Que jouons nous ? Là c'est simple c'est ce que vous voulez. Tout d'abord la race du personnage. Ensuite on passe à la partie avec l'empereur. La sortie de la cellule vous mène à un didacticiel sympathique d'une durée d'environ 1h00. A la fin de ce dernier, on vous proposera une classe de personnage. Libre à vous de l'accepter ou de d'en choisir une autre parmis les 21 proposées. Si vous ne trouvez votre bonheur dans tous cela, pas grave vous pouvez créer la votre.
Vous êtes totalement libre de jouer comme vous le voulez. Vous voulez de suite faire la quête confié par l'empereur vous le pouvez mais si vous préférer découvrir le monde, faire d'autres quêtes, entrer dans une ou plusieurs guildes (guerrier, mage, voleurs, chasseurs de vampires, gladiateur) vous le pouvez. C'est vous qui décidez.
Quoi de neuf par rapport à Morrowind ?
Une surface de jeu beaucoup plus grande (40 km carré pour 25), plus de 200 donjons, la possibilité d'acheter une maison et de la meubler (via des kits), possibilité d'avoir un cheval, des graphismes grandement amélioré.
Autre nouveauté :
-l'apparition de la boussole. Cette dernière est, il faut bien le reconnaître, bien pratique mais à pour beaucoup de membres de la communauté un gros défaut : elle indique l'emplacement des villes, grottes, donjons, portes d'Oblivion dès que l'on se trouve à une certaine distance ce qui a pour effet de supprimer ce qui faisait le charme de Morrowind : la découverte et la recherche.
- une interface très console mais qui s'explqiue par le fait que le jeu a été développé pour la X-Box 360 en même temps.
-la progression des monstres avec votre niveau ce qui fait que le monde reste en permanence un danger pour vous mais ne vous permet pas vraiment de voir la progression de votre puissance
-la progression des possessions de vos ennemis qui suit elle aussi votre niveau ce qui fait que vous finissez par trouver du matériel assez puissant vers les niveaux 15-20.
Mais le plaisir du jeu est bien là avec un monde vaste et aux divers paysages (marécages, montagnes enneigées, plaines) ; avec des villes, bien que pas trop peuplées, animées avec des PNJ vivant leur vie, fermant leurs échoppes la nuit pour ne les rouvrir que le matin.
Vous avez toujours la possibilité de créer vos propres objets enchantés, vos propres enchantements.
La durée de vie ? Pour la quête principale il vous faut compter 30-50 heures et pour les quêtes annexes près de 200 heures. Ensuite il faut compter sur la communauté qui va créer de nombreux mods dont de nouvelles quêtes.
Les défauts ? Oui il y a bien quelques défauts. Quelques bugs déjà mais bon on peut être indulgent car ce jeu est ENORME. Des problèmes de traduction avec des textes resté en anglais, des mots coupé car cela ne rentre pas dans les cases, des erreurs de traductions. Là je crie par contre au scandale et je le dis haut et fort c'est inadmissible de rater une traduction.
Heureusement la communauté est de nouveau là et les Patchs Non Officiels sont de nouveau apparu.
La configuration recommandé : Pentium 3 Ghz, 1 Go minimum de ram et une carte graphique 6800.
Ma configuration :
Carte mère MSI K8N Neo 2 FX
Carte graphique MSI NX6600GT AGP
2 Go de Ram
AMD 64 3000+ à 1,87 Ghz
Pas vraiment la configuration recommandé et pourtant j'ai presque tout à fond (sauf 3 options d'ombres et l'herbe). A la place du HDR j'ai préféré opté pour l'AA x2 jouant en 1024x768 mais le HDR rend vraiment très très bien et magnifie le jeu.
Cependant, il faut quand même allez sur les forums pour avoir des infos quand à ce qu'il faut modifier dans le fichier Oblivion.ini pour optimiser le jeu et pouvoir sauvegarder sa configuration de touche car sur les versions localisées elle ne se sauvegarde pas.
Au final que dire de ce jeu ? C'est un e pure merveille qui vous tiendra en halène de nombreuses heures et à la durée de vie extraordinaire (ce qui nous change des nombreux jeux que l'on fini en 10-15 heures).
Voici d'ailleurs la notation de Jeuxvidéo.com :
Graphismes : La grande majorité des titres 2006 vont techniquement courir après un jeu sorti en mars, c'est désormais chose certaine. Oblivion dépasse amplement le cadre de la simple "performance" visuelle : la profusion végétale n'a jamais autant injecté de fantastique et de mystère dans les forêts, la lumière n'a jamais aussi bien mis en avant l'architecture de bâtiments, le normal mapping n'a jamais donné autant de relief aux choses. Je ne sanctionne donc pas Oblivion pour sa gourmandise car celle-ci se justifiera avec les mois, voire les années. 19/20
Jouabilité : Ce jeu est fondant, voilà le meilleur qualificatif. On s'y laisse couler comme une masse, perclus dans des heures de jeu qui semblent broutilles, la grâce à une intensification conséquente des différents gameplay et un dynamisme nouveau dans les sensations de jeu. Les quêtes sont à la fois plus profondes, et moins difficiles d'accès. Une très grande réussite, malheureusement et principalement entaché par des erreurs d'interface, une localisation lâche et quelques répétitions. 18/20
Durée de vie : S'il est bien compliqué de jauger en moins d'une semaine combien de temps il faut pour couvrir ne serait-ce que la moitié du contenu du jeu, on peut estimer que la trame principale demandera au bas mot une trentaine d'heures de jeu. A partir de là, additionnez-y des donjons plus vastes que ceux de Morrowind, des missions plus longues et des trésors encore plus compliqués à découvrir. Mêlez-y aussi une difficulté pleinement réglable et un éditeur de niveau très puissant. Et vous obtenez une durée de vie énorme. 19/20
Bande son : Enfin un instant pour évoquer ce domaine. Jeremy Soule est bien moins emphatique que dans Morrowind. Les thèmes se dévoilent et révèlent une grande douceur, ainsi que des mélodies complexes et élégantes car moins pompières que le prédécesseur. Cette musique est majoritairement d'une grande et belle tristesse, même quand elle se veut violente, évoquant en cela le drame du monde de Tamriel. Une composition courageuse dont les gracieux refrains ne s'imposent à nos oreilles qu'après plusieurs heures de jeu. Nous avons droit aussi à des voix et des bruitages très professionnels. 17/20
Scénario : La trame principale est passionnante. Cette histoire de successions et d'objet fétiche évoque principalement Shakespeare (impression renforcée par les réactions un peu théâtrale des protagonistes) et le Seigneur Des Anneaux, bien sûr. Les quêtes secondaires sont constitués de plusieurs étapes qui se tiennent parfaitement. Le titre est très adulte et évoque beaucoup de questionnements importants : racisme, profanation des tombes, suicides... Beaucoup d'humour aussi, avec notamment quelques références ironiques sur Morrowind. 17/20
Note Générale : Bethesda nous adore tous et toutes. Sans renier un seul instant le monstrueux héritage des Elder Scrolls, Oblivion est l'occasion de démocratiser pleinement la série en la rendant plus intense, plus accrocheuse et plus cohérente. Et c'est une réussite complète, d'une addiction ahurissante. Graphiquement le titre se positionne comme un nouveau mètre étalon, mais cette expression étant un peu réductrice, on précisera que rien aujourd'hui ne peut user d'un tel pouvoir de fascination. Seuls regrets : une interface qui a des ratés, une localisation moyenne et quelques facilités dans les donjons ou les PNJ. Mais rien ne parviendra à écorner l'importance de ce titre pour ce début 2006. Un jeu exceptionnel.
Site à visiter : www.Wiwiland.com le site de référence de la communeauté.
Merci à tous ceux qui ont mis des screens sur le net, à Juxvidéo.com pour ses notations.